Une chose est certaine, c’est que l’existence du Bloc permet aux partis fédéraux de faire l’économie d’une position claire sur le statut du Québec. Et la reconnaissance fantoche de la nation québécoise par Stephen Harper en 2006, ça ne compte pas…
Lou Skannen de Buffet complet ironisait aujourd’hui dans ce sens, après avoir soulevé que Jack Layton et Michael Ignatieff ont été racoleurs dernièrement dans leurs discours sur la « question de la place du Québec au sein du CAnada » :
Et si le Bloc mange une raclée à cette élection et qu’il se saborde finalement (comme je le prédis/souhaites — même si je vais voter Bloc), peut-être que l’avenir nous réserve la fin de la procrastination constitutionnelle. À moins que l’à-plat-ventrisme québécois gruge ce qu’il nous reste de fierté. Oui, la fierté, même l’arrogance, l’orgueil, qui est la dernière clé de notre survivance. Pour s’en convaincre, il faut encore et encore regarder l’hécatombe de la francophonie canadienne, à force de se plier aux fantasmes de Pierre-Elliott Trudeau, ici via le discours d’un certain Michel Fournier, franco-Albertain :
Oui, je sais qu’il n’y a pas que la question linguistique, mais, quand même, ça fait réfléchir…